Le mois de septembre annonce le lancement de ma 2ème année d’indépendante avec Lumiver… Et avant ça, je souhaite revenir sur la première année avec un bilan qui reprend les 4 étapes du Travail qui Relie. Je suis régulièrement sollicitée pour des entretiens sur mon métier et je me suis dis que ce partage en toute transparence pourrait être utile pour des personnes qui s’interrogent à entreprendre sur les sujets de transition !
S’enraciner dans la gratitude : mes sources de joie et de fierté
Cette première étape pourrait faire l’objet d’un article entier mais je vais rester synthétique !
J’ai beaucoup de joie de pouvoir vivre des sujets qui me passionnent, en y mettant ma créativité, ma curiosité et mon énergie. Je suis aussi fière d’avoir développé de nouveaux projets et atteint mon objectif de chiffre d’affaires, tout en gardant beaucoup de temps pour me former à l’écopsychologie et à la transition intérieure.
Je me sens reconnaissante d’être si bien entourée, avec toutes les personnes qui me confient des projets et me proposent de co-animer des ateliers ensemble. Les communautés 2 Tonnes, Fresques des Nouveaux Récits, Marche du Temps Profond et 2030 Glorieuses sont des beaux soutiens également. Et merci aussi à toutes les personnes qui m’ont transmis leurs précieuses connaissances par les formations ! J’avais peur de me sentir seule en devenant indépendante, mais ce n’est pas le cas.
J’ai vécu de très beaux moments dans les formations et ateliers. Je retiens notamment mes interventions sur les éco-émotions, les ateliers de Travail qui Relie et tous les projets de pédagogie de la transition.
Honorer notre douleur pour le monde : mes difficultés
Ma difficulté principale a été d’affronter mon syndrôme de l’impostrice, pour me sentir capable d’accompagner des projets à forts enjeux et vendre mes prestations au bon prix.
J’ai aussi quelques difficultés à trouver le bon équilibre de travail. Avec mes expériences dans deux cabinets de conseil pendant 6 ans, je connais les différences de rythmes dans l’année avec des périodes chargées et des moments de creux… Et pourtant j’ai trouvé ça plus difficile en tant qu’indépendante ! En effet, ce n’est pas possible de déléguer dans les semaines denses et il faut garder la motivation et la confiance les mois calmes. Il faut accepter de vivre avec une forme d’incertitude et ce n’est pas toujours évident.
Au niveau de mes déceptions, j’ai dû annuler un cycle Lumiver et un parcours sur les nouveaux imaginaires pour une raison d’inscriptions insuffisantes, car la commercialisation demandait un grand effort de communication et de suivi. Mais ça me permet de prendre conscience de la chance de pouvoir lancer toutes les autres projets, comme les autres formations, les stages de Travail qui Relie et les Marches du Temps Profond que j’organise régulièrement en grand public.
Porter un nouveau regard : mes prises de conscience
Cette année passée a été un formidable levier pour prendre confiance en moi. J’ai la sensation de mieux me connaître grâce à l’entrepreneuriat et à mes formations, tout en ayant encore tellement à apprendre et expérimenter.
J’ai eu des supers retours sur mes projets et je reçois de nouvelles demandes sur les 3 piliers de Lumiver, ce qui m’encourage à affirmer mon positionnement autour de l’accompagnement au changement par l’écopsychologie.
Mes explorations en écopsychologie ont également généré de grandes réflexions sur ma vision du monde et mes imaginaires. Les 5 paradigmes destructeurs et guérisseurs développés par ma formatrice Emmanuelle Delrieu ont été une grande révélation pour moi.
Et en particulier, le paradigme du temps que je développe dans un mémoire avec Pauline Soudy (j’en reparlerai !) et qui m’aide à concevoir un nouveau rythme de travail et de vie.
Et enfin, je constate que j’ai de plus en plus besoin d’expérimenter concrètement mon lien au vivant, pour incarner les messages que je souhaite diffuser.
Aller de l’avant : les perspectives pour Lumiver
Après cette première année, je me sens capable de continuer à entreprendre et à accompagner des projets plus ambitieux. J’ai reçu plusieurs demandes pendant cet été qui correspondent totalement à ce que je souhaite développer avec Lumiver donc ça m’encourage vivement ! Je commence aussi à renoncer à certains projets, qui ne sont pas tout à fait alignés avec Lumiver. Cela demande un certain lâcher prise et une confiance en l’avenir de refuser des projets, mais ça me laisse de l’espace pour développer ce qui m’anime vraiment.
Mon intentions est de continuer à hybrider les approches qui m’inspirent – l’écopsychologie, la Théorie U et la redirections écologique – pour concevoir des accompagnements sur-mesure pour les structures privées et publiques.
Je souhaite continuer à affiner ma posture de facilitatrice, avec notamment l’intégration de pratiques corporelles que j’ai découvertes dans une formation avec Jeanne Dobriansky et Pierre Paris. J’ai également pour projet de participer à une formation “PACoo’ Posture Apprenante de Coopération” de Fertiles pour explorer encore plus mon rapport aux autres.
Je m’engage aussi à consacrer du temps à l’herboristerie et à la permaculture, en lien avec ce que j’explore avec le Travail qui Relie et l’écopsychologie.
Je clôture donc officiellement cette première année d’apprentissage et de connaissance de soi. Et je me réjouis de ce nouveau cycle qui démarre !