En animant des ateliers et des formations sur les éco-émotions depuis plus d’un an, j’affine progressivement mon intention et les messages clés de mes animations. Je vous partage dans cet article les 10 points clés pour en savoir plus !

Animer des ateliers et formations sur les éco-émotions

De nouvelles expériences sur les éco-émotions

Entre septembre et novembre 2023, j’ai proposé 7 animations sur les éco-émotions : une conférence, une formation d’un jour et des ateliers.  

Ces expériences sont riches et positives, et les retours me motivent à continuer :  “Je me sens rassurée”, “Ça donne de l’espoir”, “Ensemble on peut y arriver”, “Ça fait du bien de parler de nos émotions”…

Mais j’ai conscience qu’aborder les éco-émotions n’est pas anodin. Mon intention avec ces ateliers : ouvrir des espaces sécurisés pour intégrer les émotions dans les transitions. En effet, ces émotions sont précieuses pour nous mettre en mouvement. Mais nous n’avons pas appris à les écouter : c’est donc essentiel de pouvoir nous outiller sur le sujet ! Pour en savoir plus, retrouvez mon article sur les éco-émotions dans la RSE

De nombreuses formations pour travailler ma posture

Animer des ateliers sur les éco-émotions nécessite une palette d’outils et de méthodes, et aussi un grand travail sur nous-même, nos propres émotions et notre posture. Ces sujets ne sont pas à prendre à la légère !

C’est pour cette raison que je me forme en permanence sur le sujet :

Accompagner les éco-émotions : 10 points clés dans mes animations

Pour vous donner envie de participer à un atelier sur les éco-émotions, je vous partage quelques éléments essentiels dans mes animations. 

Structurer mes ateliers et formations avec la spirale du Travail qui Relie

Pour structurer mes animations, je m’inspire du Travail qui Relie, une approche développée par Joanna Macy autour de 4 étapes d’une spirale :

  • S’ancrer dans la gratitude
  • Honorer notre douleur pour le monde
  • Voir avec des yeux neufs
  • Aller de l’avant et passer à l’action

C’est une approche puissante pour nous relier à nos émotions et aux autres, et nous donner de l’élan pour passer à l’action.

Soigner l’introduction de l’animation

Bien accueillir les personnes qui participent à l’atelier est essentiel pour créer un climat de confiance. Je démarre systématiquement l’animation par une introduction détaillée : partage de mon intention et de mon lien personnel avec les éco-émotions, proposition de règles du jeu pour favoriser des échanges constructifs et avec un bon niveau d’écoute, un temps d’interconnaissance. Il est primordial pour moi que chaque personne se sente libre d’exprimer ou non ses émotions, selon ce qui est juste pour elle. 

Partager des définitions communes sur l’éco-anxiété et les éco-émotions

J’enchaîne ensuite avec un temps d’échange sur les définitions autour de l’éco-anxiété pour partager une vision commune. Cette partie m’aide à identifier les perceptions autour de l’éco-anxiété et enrichit mes réflexions. Le message que je souhaite faire passer : nos émotions sont légitimes et saines, à condition de savoir leur laisser une juste place

Utiliser des pratiques artistiques pour favoriser l’expression

Il n’est pas toujours évident de nous exprimer sur nos émotions. A titre personnel, les pratiques artistiques m’aident à prendre du recul sur mes émotions et à les exprimer différemment par l’écriture, la peinture, la danse… Je propose donc un temps de co-création, par exemple d’une affiche en utilisant des techniques de facilitation graphique ou collage. Si ça peut d’abord déstabiliser au départ, la plupart des personnes se prennent au jeu et aboutissent à de belles réalisations !

Mettre en avant l’approche systémique et notre lien au vivant

Pour reprendre une dimension centrale du Travail qui Relie, j’introduis également notre appartenance au vivant et nos interdépendances. De nombreuses études le prouvent : passer plus de temps en extérieur a des effets bénéfiques pour notre santé mentale et physique. J’adorerais pouvoir animer ces ateliers dehors, en forêt par exemple ! Je suis également inspirée par ma formation en écopsychologie où l’on étudie les conséquences de la déconnexion des êtres humains avec leur “environnement”. 

Favoriser des projections positives

En lien avec ma propre définition de l’éco-anxiété “une angoisse pour le futur liée aux problématiques environnementales, couplée à un sentiment d’impuissance”, j’interviens sur 2 dimensions pour aller de l’avant. La première est de favoriser des projections positives dans l’avenir, en m’appuyant sur les nouveaux imaginaires. J’invite les personnes à participer à des ateliers participatifs comme la Fresque des Nouveaux Récits et 2030 Glorieuses. Je propose aussi des ateliers de design fiction pour aider les étudiants à se projeter dans leur futur métier. 

Insister sur notre pouvoir d’influence et d’actions

La deuxième dimension est d’accompagner le sentiment d’impuissance. Pour cela, je présente le point de bascule en insistant sur notre pouvoir d’influence. Je propose également aux personnes la pratique de Travail qui Relie “contes de pouvoir” qui consiste à partager un engagement où nous avons eu un impact positif sur notre entourage et notre écosystème. Ces histoires sont tellement belles et donnent beaucoup d’espoir !

Reconnaître le courage de reconnaître leurs émotions

Oser exprimer nos émotions comme la peur, la tristesse, la colère peut être confrontant, voire inconfortable. C’est donc important de reconnaître le courage nécessaire pour participer à ce type d’ateliers, en prenant le temps de féliciter et remercier les participants. Il s’agit aussi de donner envie de renouveler l’expérience en identifiant et partageant les émotions.

Relier systématiquement la transition intérieure aux transitions collectives

Mon intention est claire : accompagner les éco-émotions et cultiver l’espérance pour donner envie aux personnes d’aller encore plus loin dans leurs engagements et contribuer aux transitions collectives ! Ces ateliers visent bien entendu à prendre soin des individus, et aussi à transformer en profondeur nos mentalités, nos perceptions et donc nos comportements.

Prendre soin de moi pour prendre soin des autres

Accueillir les éco-émotions des autres personnes demande une implication personnelle forte. Cela fait des années que je travaille sur mes propres émotions et il y a de nombreuses méthodes qui m’ont beaucoup aidé et donné envie de créer Lumiver. J’introduis progressivement dans mon quotidien des pratiques quotidiennes de méditation et d’ancrage pour pouvoir ensuite les transmettre. Je chemine également sur mon rapport au temps et le respect de mes propres limites.

Un grand merci à toutes les personnes et structures qui m’ont fait confiance pour ces ateliers !

Pour en savoir plus sur mes animations sur les éco-émotions, vous pouvez aussi consulter la page dédiée.